S'lut, je me présente, je m'appelle Baek Liam, mais on m'appelle plus couramment Ice. Je suis né le 23 janvier 1992, à Seoul et puisque tu sais si bien compter, j'ai 21 ans. Actuellement, j'ai comme passe temps d'être serveur dans un bar mais également la musique, et plus particulièrement la guitare. Je suis plutôt ambivalent, d'ailleurs je suis actuellement célibataire. On dit souvent de mois que je suis joueur, fêtard et téméraire, ainsi que froid, impulsif et rancunier ce qui me pousse à faire partie des plesure and pain. Souvent et pour mon plus grand bonheur (ou pas), on me confond avec Kim Myungsoo, dont je remercie les excellentes images de tumblr.

Amour ? Me faites pas rire... L'amour ce n'est qu'un mot parmi tant d'autres. L'amour c'est se bercer d'illusions et rester prisonnier d'une seule et même personne. L'amour, c'est laisser le quotidien vous moisir vos journées et ramollir votre quotient intellectuel. L'amour c'est une simple idiotie qui vous pousse à commettre tout un tas de fautes graves à vos principes – pour ceux qui en ont, bien sûr. Je ne crois pas en l'amour, mais je crois durement au sexe. Les besoins primaires, comme tout animal que nous sommes. Les besoins sont faits pour être comblés, peu importe la manière, mais l'amour, donnez-moi seulement une bonne raison d'y croire. Sans mentir, les couples sont bien trop pathétiques. Ils se donnent des surnoms et s'appelle continuellement. J'aime le calme et j'aime n'appartenir à personne d'autre qu'à moi-même. Je ne serais pas l'ombre d'une personne et vous ne me verrez jamais courir après quelqu'un. L'amour, pour moi, c'est une chose complètement insignifiante.

Je mesure un mètre quatre-vingt et je pèse soixante-deux kilos. Visuellement, pour me trouverez grand et élancé. Dénudé, je ne suis pas repoussant, et mes muscles légèrement dessinés appelleront toutes les mains. Souvent coiffés en bataille, mes cheveux sont très importants pour moi et je considère que mon image passera par eux, voilà pourquoi je les soigne. Il ne va pas sans dire que je parais fermé, inaccessible face à mon visage toujours très peu souriant et il va sans dire que je suis aussi froid d'apparence que réellement. Je n'ai pas pour habitude de jouer à la personne niaise. J'ai des mains aux longs doigts fins. On dit d'ailleurs qu'elles peuvent paraître féminines et c'est un complexe pour moi. Quand à mes origines, inutile de vous préciser que j'ai les yeux bridés. Malgré tout, les traits de mon visage sont assez fins. Je me vêtis de manière confortable. Un jean et un t-shirt feront l'affaire, mais sans oublier quelques accessoires pour me donner le style. Histoire de ne pas non plus me fondre dans le décor. J'ai un tic, celui de me passer la langue sur mes lèvres que ça soit d'envie, de malaise ou de colère. Je n'ai aucune expression si ce n'est celle-là qui, de plus, est assez vaste.

Design et contexte réalisés par Toshiki
© 2012. Contenu par We Are One.

On a tous besoin de faire le point, un jour. De s'arrêter de vivre un petit instant et de se retourner, pour voir tout ce qu'on a accompli jusque-là. Et moi, si je prends le temps. Si je méditais un peu sur mon passé, qu'est-ce que j'y verrais ?

J'y verrais très certainement mes parents, une famille aimante, un petit frère à qui j'ai souvent mené la vie dure. J'aimais le commander, le pousser à suivre mon sens et à faire tout ce que je disais. Quand on jouait à un jeu, je gagnais toujours parce que les règles du jeu étaient toujours tournées en ma faveur. Je savais déjà manipuler les gens déjà à cet âge-là. En primaire, j'étais le petit dur et on me réprimandait toujours au final même si je n'étais pas forcément le coupable. Cette image de petit dur m'a suivi tout au long de ma scolarité et j'étais – selon les professeurs – celui qui déconcentrait toujours ses camarades, celui qui était toujours coupable quand quelque chose arrivait. Je crois, d'ailleurs, que mes camarades en ont souvent profité pour faire leurs coups bas, sachant que ça serait moins le pointer du doigt. J'ai, je dois avouer, pris le temps de m'en foutre complètement.

J'ai toujours pensé que ça ne valait pas la peine de se donner du mal pour se justifier. Je savais que j'étais innocent et qui m'aurais cru si je l'avais hurlé haut et fort ? Je suis rapidement tombé, donc, dans la délinquance. Les bagarres de rues entre divers clans étaient là un passe-temps entre amis. Je n'ai toute foi jamais touché à la drogue, mais je dois avouer que boire pendant les soirées ne me gênait aucunement. Je ne suis jamais tombé amoureux que ça soit pendant ma jeunesse comme pendant ma vie d'adulte. Je n'ai jamais trouvé ça très attirant, bien au contraire. Quand au reste, oui, je me suis adonné maintes et maintes fois à l'activité sexuelle, comme toutes personnes. J'ai couché avec des filles, bien sûr, et je trouvais ça assez peu intéressant au final. Je ne le savais pas encore, bien sûr, ce n'est qu'en découvrant le sexe entre hommes que je m'en suis aperçu. Et ce fut tout à fait par hasard. Il y avait cette soirée bien trop arrosée. Il y avait ce garçon qui me collait, d'un peu trop près. Il y avait ce monde qui m'étouffait. Et la fraicheur de l'extérieur qui soulage finalement. Ce garçon m'a simplement montré le chemin de sa voiture et c'est sur la banquette arrière, sur le parking même, qu'il m'a aidé à trouver ma voie. Alors oui, ça m'a plus et oui, j'ai abandonné les femmes depuis. Et le plus fort encore ? J'y ai tellement pris goût que j'en appelle davantage. Quand je sors, je me contente de ne pas rentrer seul. Jamais.

Finalement, j'ai déménagé au Japon, quittant ma Corée natale, mes parents, mon petit frère. J'avais envie de voler de mes propres ailes, d'aller à la conquête du monde et de me faire un avenir meilleur. Celui où l'on ne me qualifierait pas de délinquant. J'ai arrêté mes études pour travailler dans un bar, le seul boulot qui s'ouvrait à moi à ce moment-là. Ainsi, je suis devenu serveur et j'ai pu me prendre mon propre appartement. Mais hélas, mes plans de devenir quelqu'un de bien tombèrent à l'eau. J'avais surement l'étiquette de voyou collée sur le front. Bref, j'ai fini par me faire à l'idée qu'il n'y avait que moi pour me comprendre. Je n'ai pas cherché à me faire passer pour quelqu'un d'autre, je ne compte pas changer ma façon d'être. Le sol du Japon n'a pas fini de me voir. Que je sois un délinquant ou un homme oisif. Je serais toujours là.

Voilà ce que je vois en regardant derrière moi. Maintenant, je peux vivre à nouveau et avancer.